Quel est l’impact de l’aliénation parentale ?

Aliénation parentale : un enjeu familial… et sociétal

L’aliénation parentale ne se limite pas à une dynamique familiale isolée. Ses répercussions s’étendent bien au-delà de l’enfant, des parents impliqués et de leur famille, touchant l’ensemble de notre système social, économique et judiciaire. Cette section met en lumière les diverses conséquences de l’aliénation parentale, des effets individuels aux conséquences sur le système.

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L’enfant : des blessures invisibles, des répercussions durables

L’aliénation parentale peut avoir des conséquences majeures sur le développement et le bien-être des enfants. Ces conséquences peuvent perdurer tout au long de leur vie et même affecter les générations futures. Les recherches sont claires : cette dynamique touche le développement cognitif, émotionnel, psychologique et social des enfants. 

Développement psychologique, social et moral

L’exposition à un conflit de loyauté ou à une dynamique d’aliénation parentale peut entraîner divers blocages si aucune intervention n’a lieu :

Les émotions fortes, telles que la peur, l’anxiété et la panique, provoquées par la pression, empêchent l’enfant d’évaluer rationnellement la situation. Elles brouillent son jugement et interrompent le processus de pensée critique.

Exemple : Un enfant forcé d’espionner un parent conclura automatiquement que ce dernier a quelque chose à cacher ou qu’il est coupable. Si un parent exprime de la peur face à l’autre, l’enfant interprètera cela comme une preuve de dangerosité sans chercher à en vérifier la véracité.

Le stress et la pression soutenue épuisent son énergie, son attention et son imagination, essentielles à son développement et à l’apprentissage. Cette fatigue psychologique peut toutefois être masquée par de bons résultats scolaires, l’école devenant parfois son seul refuge.

En étant encouragés à rejeter un parent sans raison valable, ces enfants risquent de développer un manque d’empathie et de reproduire des schémas de rejet et de division dans leurs relations interpersonnelles nuisant à leur intégration sociale. Certains peuvent aussi manifester des troubles du comportement plus visibles : intimidation, vandalisme, absentéisme excessif.

Les émotions fortes, telles que la peur, l’anxiété et la panique, provoquées par la pression, empêchent l’enfant d’évaluer rationnellement la situation. Elles brouillent son jugement et interrompent le processus de pensée critique.

Exemple : Un enfant forcé d’espionner un parent conclura automatiquement que ce dernier a quelque chose à cacher ou qu’il est coupable. Si un parent exprime de la peur face à l’autre, l’enfant interprétera cela comme une preuve de dangerosité sans chercher à en confirmer la véracité.

Le stress et la pression soutenue épuisent son énergie, son attention et son imagination, essentielles au développement et à l’apprentissage. Cette fatigue psychologique peut toutefois être masquée par de bons résultats scolaires, l’école devenant parfois son seul refuge.

En étant encouragés à rejeter un parent sans raison valable, ces enfants risquent de développer un manque d’empathie et de reproduire des schémas de rejet et de division dans leurs relations interpersonnelles nuisant à leur intégration sociale. Certains peuvent aussi manifester des troubles du comportement plus visibles : intimidation, vandalisme, absentéisme excessif.

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Symptômes 
à court terme

Une méta-analyse réalisée en 2021 par des chercheurs de l’Université de Murcie, en Espagne, a répertorié 1 284 articles scientifiques à l’échelle internationale et confirmé l’ampleur des conséquences de l’aliénation parentale. Les enfants exposés sont plus susceptibles de présenter les symptômes suivants :

    • Stress, anxiété, troubles du sommeil, symptômes psychosomatiques;
    • Dépression, isolement, attaques de panique, phobies;
    • Troubles du comportement et de l’alimentation, difficulté avec l’autorité;
    • Agressivité, toxicomanie, tentatives de suicide.

L’aliénation parentale de stade sévère peut, quant à elle, avoir l’effet d’une bombe à retardement. L’enfant semble équilibré et en contrôle, mais les symptômes n’apparaissent que bien plus tard, quand il prend son autonomie.

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Effets
à long terme

Plusieurs experts rapportent que les adultes ayant vécu de l’aliénation parentale présentent des symptômes pathologiques, dont le dénominateur commun tend vers la difficulté d’établir un lien social.

Parmi les effets observés à l’âge adulte, on trouve les suivants :

    • Troubles de l’attachement et difficulté à établir des relations saines;
    • Problèmes d’estime de soi et d’identité;
    • Vulnérabilité psychologique et de dépendance;
    • Risque accru de dépression et d’anxiété chronique;
    • Difficulté à gérer la colère ou les conflits relationnels;
    • Reproduction de comportements d’aliénation envers leurs propres enfants.
Le parent ciblé : une détresse qui bouleverse toute une vie

Un sondage mené en 2021 par le CAP-E auprès de sa clientèle, intitulé « Portrait de familles québécoises touchées par l’aliénation parentale : la perspective du parent ciblé », a permis de déterminer les nombreuses conséquences de l’AP dans la vie du parent ciblé, tant aux niveaux psychologique, social et familial que physique, économique et financier.

Quelques résultats de ce sondage :

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Entreprises et les employeurs : derrière chaque employé, un parent qui peut être en détresse

Pour les employeurs, les répercussions de l’aliénation parentale sur le parent ciblé peuvent être lourdes et représenter :

    • Une augmentation du taux d’absentéisme des parents en détresse;
    • Une diminution de la productivité des employés affectés par un conflit parental;
    • Des pertes financières liées aux congés prolongés et aux arrêts maladie.
Les conséquences sur l’ensemble du système public

Les impacts se répercutent sur l’ensemble du système public, contribuant aux difficultés croissantes dans le milieu scolaire, à l’engorgement des services sociaux, de santé, et judiciaires.

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De nombreux enfants vivant l’aliénation parentale manifestent des troubles du comportement, de l’anxiété et des difficultés avec l’autorité. Les enseignants et intervenants doivent gérer des situations complexes, nécessitant un soutien psychosocial accru.

Les parents et les enfants affectés consultent en grand nombre pour des troubles anxieux, dépressifs et des états de détresse psychologique. L’augmentation des consultations médicales, des interventions d’urgence et des suivis en santé mentale contribue à l’engorgement du système.  

La complexité des cas d’aliénation parentale alimente la hausse des demandes d’aide familiale et des signalements à la DPJ. Les intervenants doivent traiter des situations de plus en plus complexes, où la manipulation et la rupture de lien affectent gravement les enfants et leurs parents.  

De nombreux parents se retrouvent devant les tribunaux pour tenter de préserver leur lien avec leur enfant. Les conflits liés à la garde, aux pensions alimentaires et aux fausses allégations surchargent le système judiciaire, allongeant les délais et augmentant les coûts d’intervention et d’expertise pour les familles et la société.  

De nombreux enfants vivant l’aliénation parentale manifestent des troubles du comportement, de l’anxiété et des difficultés avec l’autorité. Les enseignants et intervenants doivent gérer des situations complexes, nécessitant un soutien psychosocial accru. 

Les parents et les enfants affectés consultent en grand nombre pour des troubles anxieux, dépressifs et des états de détresse psychologique. L’augmentation des consultations médicales, des interventions d’urgence et des suivis en santé mentale contribue à l’engorgement du système. 

La complexité des cas d’aliénation parentale alimente la hausse des demandes d’aide familiale et des signalements à la DPJ. Les intervenants doivent traiter des situations de plus en plus complexes, où la manipulation et la rupture de lien affectent gravement les enfants et leurs parents. 

De nombreux parents se retrouvent devant les tribunaux pour tenter de préserver leur lien avec leur enfant. Les conflits liés à la garde, aux pensions alimentaires et aux fausses allégations surchargent le système judiciaire, allongeant les délais et augmentant les coûts d’intervention et d’expertise pour les familles et la société.

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